mardi 24 décembre 2013

Une première à Strasbourg : une liste de large rassemblement du Front de Gauche !


De Gauche à droite : Mustapha EL HAMDANI (FASE) Jean-Claude VAL (PG) et Hulliya Turan (PCF) qui conduiront la liste en binôme et Julien Ratcliffe (PCF).

Texte de l'intervention à la conférence de presse
présentation de la démarche politique de la liste "A STRASBOURG, L’HUMAIN D’ABORD"

Changer cette société est plus que jamais d’actualité dans un contexte où la pensée unique libérale est toujours au pouvoir malgré le changement de gouvernement. Un gouvernement PS-EELV qui s’acharne à répondre aux injonctions du grand patronat, à mettre en œuvre des politiques d’austérité inhumaines et inefficaces. Un gouvernement qui renonce à s’attaquer à la finance, à changer de cap (et nous ne serons pas dupe au sujet d’un hypothétique remaniement), à accorder le droit de vote aux résidents extracommunautaires aux élections locales. Ce gouvernement qui a fait sienne une idéologie de droite qui assène à chaque instant que le travail coûte trop cher pour mieux préserver les profits d’une minorité. A Strasbourg aussi il y a urgence à changer : l’heure est à décider ce que nous voulons pour notre ville. Les candidats du Front de Gauche portent l’ambition de construire des solidarités et des convergences d’intérêts, autour d’un projet collectif et partagé qui exprime les exigences de justice sociale et de responsabilité environnementale. Une alternative est possible ! Mais elle demande de changer radicalement de philosophie et d'orientation politique en plaçant systématiquement l'être humain et le citoyen au centre des préoccupations, et non à sa périphérie. Ce qu'il faut et vite, c'est remettre l'économie à la place qu'elle n'aurait jamais dû quitter : au service des hommes vivant en société !

C'est à partir de ces deux axes de principes que nous appelons la population strasbourgeoise à porter avec nous ce changement radical, en soutenant la trame de ce projet et en participant à l'élaboration d'un programme de gouvernement de la Cité qui réponde aux besoins de toute la population. Et au premier chef de ses citoyens les plus démunis et fragilisés par le chômage et l'exclusion sociale, de sorte que la misère soit rapidement éradiquée dans notre ville, au cœur de l’Europe, et où les moyens ne manquent pas. Sans méconnaître les difficultés de gouvernement d'une municipalité dont les ressources sont progressivement amputées par la contraction des dotations de l'Etat aux collectivités territoriales, alors qu'il leur transfère sans cesse de nouvelles missions, la tâche des élus d'une liste prônant "l'Humain d'abord" sera de mettre en œuvre des solutions alternatives et concrètes pour les strasbourgeois. Face à l'austérité imposée d'en haut et qui place les citoyens frappés par le chômage dans des difficultés dont ils ne parviennent plus à s'extraire, une municipalité Front de Gauche orientera ses choix vers la satisfaction des besoins sociaux et collectifs, en réduisant toutes les dépenses qui ne profitent qu'à une part infime et privilégiée de la population, tout en favorisant les solutions qui réduisent les coûts énergétiques, respectent les contraintes naturelles et rejettent l'épuisement des ressources, et favorisent les échanges et la production locaux. Pour passer d'une société "à deux vitesses" à une vie collective plus humaine et harmonieuse, il faut accélérer dans notre ville les réformes qui servent d'abord à ceux qui sont laissés pour compte. Les « ateliers-citoyens du jeudi », que nous organisons depuis la fin septembre nous permettent de dégager les axes principaux d’actions concrètes qui se déclineront comme suit.

La liste « A Strasbourg, L’humain d’abord » s’engage à faire de Strasbourg :

UNE VILLE QUI SAURA S’APPUYER SUR LA RICHESSE ET LES CAPACITES DE PRODUCTION DE SA PROXIMITE. Nous favoriserons l’appel aux PME locales et régionales pour tous les travaux de modernisation, de l’habitat, des espaces et bâtiment publics, des moyens de transport, en incluant dans les modes de calcul présidant aux choix des fournisseurs une « clause de proximité » de manière à favoriser les « circuits courts ». Ainsi, nous créerons de l’emploi local en favorisant le développement social et en re-municipalisant les services publics aujourd’hui externalisés.

UNE VILLE OU CHACUN PEUT SE LOGER DIGNEMENT, QUELS QUE SOIENT SES MOYENS : Nous voulons accélérer le rythme de construction de logements réellement sociaux (et surtout des logements offerts à la location par des bailleurs publics ou semi-publics), et accroître immédiatement le nombre de places d’hébergement d’urgence, tout en cherchant avec les personnes sans-abri des solutions alternatives immédiates (on estime à 1500/2000 le nombre de personnes sans logement pérenne à Strasbourg, face à environ 9000 logements vacants sur la CUS). Nous voulons accélérer et renforcer le plan municipal de modernisation de l’habitat collectif, en particulier pour réaliser les économies d’énergie qui permettront de diminuer les factures de tous leurs habitants. En parallèle, nous agirons pour geler le prix des loyers dans le parc HLM Public. Nous utiliserons également le droit de préemption des immeubles et terrains disponibles pour mettre fin à la spéculation immobilière. Enfin, nous voulons instaurer le principe de gratuité pour les besoins vitaux, comme par exemple pour les premiers mètres cube d’eau.

UNE VILLE OU CHACUN PEUT SE SOIGNER DIGNEMENT ET EFFICACEMENT, QUEL QUE SOIT SON NIVEAU DE REVENU : Nous souhaitons renforcer le « Centre de santé de la Krutenau », et promouvoir la création de « Centres de santé » dans les différents quartiers en incitant les jeunes médecins et le personnel paramédical d’accompagnement à s’y installer.

UNE VILLE OU CHACUN PEUT CIRCULER LIBREMENT, QUELS QUE SOIENT SES MOYENS : - A Strasbourg l’Humain d’abord, ce sera la priorité aux déplacements libres, écologiques et efficaces, en instaurant la gratuité des transports publics selon le principe de « Liberté, Egalité, Gratuité ! ». Nous pousserons à revoir le schéma d’implantation des lignes nouvelles, en s’appuyant sur des moyens existants mais jusqu’ici inutilisés (exploiter le schéma ferroviaire en « étoile » autour de Strasbourg pour en faire un vecteur de liaisons entre tous les quartiers sans passer par le centre). Nous examinerons toutes les possibilités d’articuler et de développer les relations TER/Tram/Bus, de périphérie à centre, de quartier à quartier, de la CUS aux communes alentours, notamment pour faciliter les déplacements vers les zones plus naturelles et éloignées (Piémont des Vosges, massif du Champ du feu, Vosges du Nord, etc.

UNE VILLE OU CHAQUE CITOYEN PEUT ACCEDER A TOUS LES REGISTRES DE LA CULTURE, QUEL QUE SOIT SON QUARTIER DE RESIDENCE, et participer personnellement à toutes les formes de création culturelle. Nous pousserons la municipalité au développement d’espaces plus spécialement dédiés à toutes les formes d’activités culturelles et à l’éducation populaire. Nous agirons pour que soient construites des « salles publiques municipales » de capacité et en nombre suffisant.
UNE VILLE OU IL FAIT BON VIVRE, DANS TOUS LES QUARTIERS. Pour cela nous proposons de penser la ville en cessant de la livrer aux grandes sociétés de constructeurs et de prendre le temps de concevoir avec les habitants un modèle de développement différent, cessant la « bétonisation » des espaces naturels et la minéralisation des espaces publics, ainsi que la raréfaction progressive des zones naturelles et autres espaces verts. Nous œuvrerons pour que soient insérés nécessairement une part ambitieuse de zones de loisirs naturels et collectifs dans tout programme de construction nouvelle. Le bien vivre, le Guete Lewe comme ligne de conduite plutôt que la spéculation immobilière enrichissant les grandes firmes de l’immobilier et de la construction.

UNE VILLE OU IL FAIT BON VIVRE, EN HARMONIE AVEC LES AUTRES AGGLOMERATIONS. Pour cela nous engagerons une réflexion de fond pour l’élaboration d’un nouveau schéma de transports publics, articulé à un schéma directeur de construction des nouveaux logements, pour trouver un meilleur équilibre entre la ville-centre et les villes avoisinantes. La présence d’élus du Front de Gauche dans d’autres villes de la CUS favorisera cette logique globale. Nous ferons pression sans relâche auprès des collectivités territoriales (départementale et régionale) ainsi qu’auprès des autorités préfectorales pour que cessent les fermetures des services publics dans les autres villes du département. Les services et structures sociales publics doivent être implantés là où résident les populations, et non les populations déplacées quotidiennement pour en bénéficier.

UNE VILLE QUI REPONDE AUX BESOINS DES POPULATIONS EN S’APPUYANT SUR LA COOPERATION A partir de toutes les politiques qui ont été construites dans les territoires. A l’opposé de cette logique, le projet de constitution d’une « Eurométropole » est dangereux car il met les territoires en concurrence. L’Eurométropole retirerait des compétences aux communes (logement, urbanisme, développement économique, hébergement d’urgence, environnement, etc.) et éloignerait les instances de décision des citoyens. Cette loi accélèrerait l’effacement des services publics dans chaque territoire, communal, intercommunal et départemental. Pour nous candidats du Front de Gauche, ce projet de loi est trop lourd de conséquences et représente un enjeu démocratique majeur : un Référendum est donc indispensable.

UNE VILLE QUI SAURA S’APPUYER SUR LA RICHESSE ET LA DIVERSITE DE SA POPULATION. En attendant que la législation électorale promise de longue date accorde aux « non nationaux/non communautaires » le droit de vote aux élections locales, nous favoriserons la participation de tous à la vie démocratique au sein de notre Cité commune. Nous encouragerons la concertation en nous appuyant sur différents espaces de démocratie : Conseils de jeunes, Conseils de quartiers constitués sur la base d’individus tirés au sort à partir des listes fiscales et non plus des listes électorales. Nous donnerons aux habitants le pouvoir de débattre, et d’influer sur toutes les questions concernant leur quartier et la politique de la ville.  

Article des DNA
 "Jean-Claude Val mènera la tête de liste Front de Gauche. Photo DNA – J. – C. Dorn Très critique envers le gouvernement, plus mesuré à l’endroit du sortant socialiste Roland Ries, le Front de Gauche a présenté hier sa tête de liste strasbourgeoise : Jean-Claude Val, 63 ans, enseignant (PG). Accusé de « répondre aux injonctions du grand patronat », d’avoir « fait sienne une idéologie de droite », notamment par la mise en œuvre de « politiques d’austérité inhumaines et efficaces » : le gouvernement PS s’est trouvé habillé pour l’hiver, hier, à l’issue de la conférence de presse consacrée par le Front de Gauche aux municipales strasbourgeoises. La tête de liste désignée, Jean-Claude val, 63 ans, enseignant, membre du Parti de Gauche, s’est néanmoins montrée plus clémente à l’endroit du sortant socialiste, Roland Ries. « Il se dit socialiste, le qualificatif mérite d’être questionné », lance Jean-Claude Val dans un sourire. Néanmoins, pas question de se tromper d’adversaire : « Notre ennemi, c’est la droite et l’extrême droite », appuie le candidat. Les cinq colistiers présents ce mercredi viennent du PCF (Hulliya Turan, n° 2 sur la liste, et Julien Ratcliffe), du Parti de Gauche (Jean-Claude Val et Josiane Nervi-Gasparini) ou d’une des composantes du Front de Gauche (Mustapha El Hamdani, n° 3 sur la liste, porte-parole de la FASE). Le programme esquissé propose notamment d’instaurer la gratuité des transports en commun, de lancer des programmes de logements très sociaux, de recourir plus souvent à la préemption, d’inclure une clause de proximité dans les marchés publics, ou de travailler dans le long terme à la défense de la vocation industrielle de Strasbourg.

dimanche 24 novembre 2013

Evènement : une liste Front de Gauche à Schiltigheim !



A Schiltigheim l’humain d’abord :


Photo Sophie Weber

Le texte de la conférence de presse

Construisons ensemble un projet au service de l’intérêt général

Un projet fondé sur les solidarités, le vivre ensemble, la démocratie, la diversité et le respect de l’environnement !
C'est l'objectif que nous nous fixons en participant aux prochaines élections municipales.
En mars 2014, les Schilikois, comme tous les citoyens-nes de toutes les communes de France, seront appelés à se prononcer pour élire un nouveau maire et de nouvelles équipes municipales. Ces élections, fondamentalement politiques, seront les premières depuis les législatives de 2012
Mettre en débat les possibilités d’une autre politique pour notre ville, de propositions nouvelles pour que Schiltigheim ne continue pas à évoluer vers une ville à deux vitesses.
Nous ne prétendons pas que tout peut être résolu au niveau local, nous pensons cependant que des solutions peuvent y être trouvées y compris dans l’intercommunalité.

Voici des exemples parmi d'autres des difficultés que vivent nos concitoyens. Seule une gauche qui ne se résigne pas, qui replace le Peuple et la notion de bien commun au premier plan, est capable de rassembler sur un projet de société radicalement différent. Un projet non soumis aux pressions des intérêts financiers.

ü Ainsi, en 2011, les loyers privés à la relocation ont connu à SCHILTIGHEIM  une forte hausse de l'ordre de 5,7% aggravant la précarité des plus modestes comme nous l'apprend une étude de l'ADEUS (Agence de développement et d'urbanisme de l'agglomération Strasbourgeoise). Plus de 35 % des ménages consacrent plus de 30% de leurs revenus à payer leurs loyers.
ü De même, le chômage a connu à Schiltigheim une des augmentations les plus fortes de la Communauté Urbaine de Strasbourg avec une variation annuelle de 15% (mai 2012 de à mai 2013 source pôle emploi) avec 3427 demandes d’emploi. Le chômage de longue durée (inscrits à Pôle Emploi depuis plus d'un an) représente 41,9 % et la part des jeunes de moins de 25 ans est de 14,6%.
Quelles propositions pour répondre aux besoins et aux difficultés de vie grandissantes des Schilikoises et Schilikois ?
Quelles propositions pour une égalité de traitement entre les quartiers et faire de la municipalité un bouclier social face à la crise ?
Quelles propositions pour consolider les résistances à la politique d’austérité du gouvernement Hollande.

La méthode que nous proposons pour atteindre ces objectifs, c'est d'interroger les besoins des schilikois et de réorienter production, échange et consommation en fonction de leur utilité sociale, économique et écologique.
Pour ce faire, l'implication de nos concitoyens est indispensable pour la mise en œuvre d'une telle démarche que nous voulons citoyenne au service de l'intérêt général.
Ainsi notre programme décline des propositions concrètes, qui viennent illustrer nos objectifs politiques : relocaliser l’économie, soutenir l’économie sociale et solidaire, refuser l’étalement urbain et la métropolisation, définanciariser les biens communs, déprivatiser les services publics locaux, ralentir la ville pour prendre le temps de vivre et enfin permettre l’émancipation de chacun.
Au travers de notre programme municipal, il s'agit de faire la démonstration qu’il est possible d’être en rupture avec la politique austérité, menées par nos adversaires de droite et d'extrême-droite et le Parti socialiste.

Face à la hausse des charges locatives, nous préconisons pour l'eau de concevoir une tarification qui permette la gratuité des 15 m3 par an et par personne au foyer et la progressivité pour lutter contre les mésusages.
Pour faire baisser la facture de chauffage, nous inciterons la conversion des réseaux de chaleur à de nouvelles technologies dans le logement social. Une maîtrise des réseaux de distribution sera assurée pour moins de déperdition de chaleur et donc moins de gaz à effet de serre. Ces travaux seront pris en charge par la collectivité et là aussi la gratuité des premiers KW sera appliquée.
Nous soutiendrons les réquisitions de logements et bureaux vides qui représente plus de 8 % du parc immobilier à Schiltigheim.
Pour maîtriser des prix de logements accessibles à tous, l'encadrement des loyers, et la lutte contre la spéculation foncière sont des enjeux prioritaires. Notre objectif est que le budget « logement » ne dépasse pas 20% des revenus du ménage, charges comprises.
 Le sol est un bien commun et sa maîtrise publique est un moyen pour garantir des coûts accessibles pour les logements. On ne peut le laisser aux mains du secteur privé. Nous mettrons en œuvre différents leviers comme la constitution de réserves foncières ou l'application du  droit de préemption urbain.
Ainsi, nous condamnons fermement la décision de la municipalité socialiste de donner sans publicité ni appel à la concurrence, la gestion du projet Adelshoffen à une Société par Actions Simplifiés (SAS) constituée entre la SAREST filiale du CREDIT MUTUEL avec 51% des parts et le Foyer Moderne, logeur social avec 49%. Comme le précise la chambre régionale des comptes d'Alsace dans son rapport sur la gestion du Foyer Moderne (FMS), «toutefois, pour la chambre, il n'est pas établi qu'en procédant ainsi, le FM conserve la maîtrise du projet car contrairement à son affirmation en réponse à la chambre, il n'est pas l'actionnaire majoritaire de la SAS». L'aménagement de cet espace stratégique situé au cœur de Schiltigheim ne peut pas être soumis à une seule logique marchande, sans associer les citoyens à la prise de décision.
 Photo Sophie Weber DNALes colistiers de la liste Front de gauche présents ce matin à Schiltigheim : de gauche à droite Philippe Escorbiac, Guy Desportes, Alexis Marcot, Marc Baader, Laurence Winterhalter, Mohamed El Hannachi, Monique Deydier-Ben Djrat, Serge Califano et Mathieu Ruyer PHOTO DNA – Laurent RÉA

Nous voulons une ville qui n’abandonne personne !

Ni les créateurs d’entreprises, ni les jeunes livrés au chômage 
De même, la création d'emploi passe par la maîtrise foncière, il s'agit d'un élément essentiel d'une politique de développement économique, facteur d'emploi local. Ainsi, des baux emphytéotiques seront proposés aux  entreprises plutôt que des ventes.
Face à la montée inexorable du chômage, véritable cancer social, nous soutiendrons fortement le développement de l’économie sociale et solidaire. Cette forme d’économie privée non capitaliste est la préfiguration de l’économie de demain, c'est à dire des entreprises dirigées collectivement par les salariés, les usagers, les clients, les investisseurs (publics ou privés collectifs). Ce mode de développement est créateur d'emplois locaux en relocalisant l’économie et en fidélisant une consommation locale.
L'économie sociale et solidaire est une boîte à outil qui renforcera l’esprit de coopération et de solidarité entre les Schilikois, pour un mieux vivre ensemble, comme le montrent les coopératives d’habitants œuvrant dans l’habitat participatif ou les sociétés coopératives d’intérêt collectif qui permettent d'associer autour d'un même projet tous les acteurs d’une filière ou d'autres structures
De même, nous appuierons la promotion des ressourceries -recycleries pour sortir du gaspillage, de la société du tout-jetable, de l’obsolescence programmée et  nous favoriserons le droit à réparer et recycler pour réduire nos déchets et créer des emplois. Voici quelques propositions qui illustrent les objectifs et la méthode que nous voulons promouvoir, nous souhaitons mobiliser le plus grand nombre de Schilikois pour l'élaboration de ce programme

D’autres chantiers sont à ouvrir

Une ville au service de l’humain pas de la finance


      Par le choix des services publics : pour l’école, les transports avec  des tarifs accessibles à tous jusqu’à la gratuité quand c’est possible, avec des impôts locaux plus justes.
      Par le choix de la sécurité des personnes, le choix des logements sociaux, l’encadrement du prix des loyers, de l’immobilier et pour lutter contre la spéculation.
Par le choix d’aider les habitants en difficulté, une ville qui lutte contre les suppressions d’emplois et refuse les expulsions locatives, les coupures d’eau, de gaz et d’électricité, qui sont autant d’atteinte à la dignité humaine. Une ville qui fera le choix du durable, une ville tournée vers le renouveau industriel.
      De même, le projet écologique que nous souhaitons présente un modèle d’émancipation au service de l’humain, du bien-vivre. Il s’enracine dans le long terme, incompatible avec le court terme des appétits capitalistes. Il tourne ainsi le dos à une conception punitive de l'écologie.

Engageons de nouvelles solidarités concrètes !


Nous voulons une ville qui redonne confiance aux jeunes. Pour ne pas en faire une génération sacrifiée. Notre jeunesse  vit plus mal que ses parents.
      Nous voulons une ville solidaire entre les quartiers, une ville refusant toutes discriminations entre ses habitants : le chômage, la précarité, une ville qui aidera les anciens aux maigres retraites, les personnes âgées dépendantes.
      Nous voulons une ville solidaire contre les violences faite aux femmes, une ville  qui agit pour l’égalité, une ville qui ne renonce pas à obtenir le droit de vote pour tous les étrangers.
       Nous voulons une ville qui choisira de construire son projet avec tous ! Une ville qui écoute,  consulte, associe. Une ville qui donne les moyens d’agir et de contrôler, une ville qui fera entendre et respecter la parole et les besoins de ses habitant-e-s,
      Nous voulons une ville qui se bat contre le recul démocratique que représente le projet de loi sur les métropoles et contre la mise en concurrence des territoires.
Pour nous, militants du Front de Gauche de Schiltigheim, les élections municipales et intercommunales de 2014 seront l’occasion de faire avancer l'idée qu’une autre politique est possible. Notre démarche est ancrée dans la réalité de nos concitoyens et c’est ensemble que nous pourrons avancer et ouvrir de nouvelles perspectives.

C'est pourquoi nous lançons un appel à toutes les femmes et hommes de progrès, habitants ou électeurs à Schiltigheim, à s'engager avec nous pour construire une liste de large rassemblement, porteuse de progrès social et capable d'organiser la transition écologique.




Le front de gauche de Schiltigheim le 21 novembre 2013

mardi 19 novembre 2013

samedi 9 novembre 2013

Non à la fermeture du seul point de vente SNCF à Schiltigheim, Bischheim et environs

Communiqué du Front de Gauche de Schiltigheim

Fermeture du seul point de vente SNCF  à  Schiltigheim, Bischheim et environs

Service public dégradé


La Sncf continue sur sa lancée après avoir fermé le point de vente dans la galerie marchande de Hautepierre  c’est au tour  de celui de Schiltigheim / Leclerc, seul point de vente  pour nos communes, de fermer (en  gare de Bischheim  il n’en existe pas ni même de guichet automatique).

Le FRONT DE GAUCHE de Schiltigheim condamne cette nouvelle dégradation du service public.

La course à la rentabilité engagée par la SNCF dans le but de l’ouverture à la concurrence et pour faire place nette aux intérêts privés ne doit pas se faire sur le dos des usagers par une qualité de service dégradée.
La vente de billet dans nos communes ou la tradition d’une SNCF est forte ne peut être laissée à la seule possibilité sur internet  ou au déplacement dans les agences à Strasbourg.

Les usagers doivent se faire entendre

 Le FRONT DE GAUCHE à Schiltigheim, au sein d’une municipalité nouvellement élue en 2014 fera de la qualité du service public ainsi que de son développement une de ses priorités.
Il appelle tous ceux qui sont attachés au service public à intervenir auprès de la 
direction régionale de la SNCF 3 BOULEVARD PRESIDENT WILSON 67083 STRASBOURG

         Bureau distributeur: STRASBOURG CEDEX Site             internet:http://www.sncf.com