lundi 10 février 2014

Lancement de la liste "A Strasbourg, l'Humain d'abord"

A ceux qui pensaient surfer sur une politique droitière tout en se réclamant de la gauche, vous voilà prévenu : la liste "A Strasbourg, l'Humain d'abord"  portée par le Front de Gauche est là ! Et il faudra bien compter sur elles et leurs idées !

 

« Front de gauche : une liste sous le signe de la diversité article DNA

Le Front de gauche a rassemblé ses forces pour composer une liste en vue des municipales de mars prochain, à Strasbourg. Sa composition a été présentée, hier soir, à Cronenbourg.
Leur slogan : « l’Humain d’abord ! » Hier soir, au centre socioculturel de Cronenbourg, le Front de gauche invitait militants et habitants à venir rencontrer ses candidats aux municipales. Ces derniers étaient réunis aux côtés de Jean-Claude Val, du Parti de gauche (PG), et de Hulliya Turan, du Parti communiste français (PCF), les deux têtes de liste.
Entre deux titres du groupe Family Affair, qui animait la soirée, quelques candidats ont été invités à se présenter, mais surtout à exprimer leurs convictions, qui esquissent le programme de la liste. Parmi ces propositions, on retiendra la création de centres de santé dans les quartiers, ou la négociation, par la Ville, de tarifs de mutuel pour ses administrés.
Par ailleurs, le Front de gauche s’oppose fermement au projet d’eurométropole, pour lequel il réclame un référendum local : « Des pouvoirs seront retirés aux collectivités locales au profit de l’eurométropole qui ne sera pas une structure solidaire, mais compétitive, au service des plus riches, taillée pour la guerre économique. »
La liste prône également la gratuité des transports en commun pour tous, une politique favorisant le logement à loyer modéré de qualité, la gestion municipale des réseaux de chaleur, ou la gratuité pour les premiers mètres cubes d’eau (à travers des chèques eau, comme dans certaines villes de région parisienne).
Outre des membres du FG et du PCF, la liste comprend des militants associatifs, syndicaux, des membres de la gauche unitaire, ou encore des représentants du mouvement Ensemble (gauche anticapitaliste, gauche unitaire et Fédération pour une alternative sociale et écologique, ou FASE). Parmi ces derniers, le conseiller municipal Mustapha El Hamdani, qui avait été élu sur la liste des Verts. À noter, également, la présence du physicien Jean-Marie Brom : en décembre, il a quitté EELV et s’en est expliqué, hier soir : « L’écologie est bien mal défendue par un parti béni-oui-oui d’un parti plus vraiment de gauche. Si je veux faire de l’écologie et rester de gauche, je n’ai pas d’autre choix que de rester ici. » Un tiers des personnes présentes sur cette liste, enfin, n’appartient à aucune organisation politique.

La liste
Jean-Claude Val (PG),
Hulliya Turan (PCF),
Mustapha El Hamdani (Ensemble),
Sylvie Molinet (Femme égalité),
Julien Ratcliffe (PCF),
Josiane Gasparini (PG),
Jean-Marie Brom (pers. ext.),
Marie-Pierre Ponpon (Ensemble),
Dominique Haquette (CCA),
Geneviève Manka (assoc.),
Robert Althaus (pers. ext.),
Béatrice Lejarre (PCF),
Nicolas Linder (PG),
Frederique Riedlin (GU),
Patrice Muller (pers. ext.),
Valerie Broussole (pers. ext.),
David Bour (PCF),
Lise Maillard (PG),
Jean-Michel Utard (pers. ext.),
Anne Brisbois (pers. ext.),
Christian Grosse (PCF),
Rime Dubois (assoc.),
Raymond Bahl (PG),
Caroline Blass (PCF),
Nicolas Bardey (Ensemble),
Fleur Bastin (PG),
Nima Zahir (PCF),
Michèle Rodot (pers. ext.),
Julien Helary (PG),
Alice Klein (pers. ext.),
Constantin Wurmberg (PCF),
Martine Paoli (PG),
Moussa Afif (pers. ext.),
Loriane Ezequel (PCF),
Raphaël Scheer (PG),
Valentine Spindler (Ensemble),
Roland Jeanvoine (PCF),
Gilda Althaus (synd.),
Antoine Roth (PG),
Françoise Hurstel (pers. ext.),
Matthieu Seeburger (CCA),
Annick Wurtz (PCF),
Boris Morenas (PG),
Elisabeth Hamse (Femmes égalité),
Andrea Benedetti (PCF),
Mathilde Andrée (PG),
Malek Chekat (militant quartiers),
Nada Popovic (PCF),
Denis Diemer (PG),
Stéphanie Gil (assoc.),
Claude Jeanvoine (PCF),
Marion Greib (Ensemble),
Chloé Hartman (PG),
Steve Kalisch (PCF),
Eylem Ertasoglu (assoc.),
Denni Albert (PCF),
Annie Wyss (pers. ext.),
Olivier Kuhn (PG).
Ariane Henry (PCF)
Antonin Roy (PG)
Anne De Sa Nogueira (Perso.ext)
Patrick Cavagnet (PG)
Marie-Christine Lacquement (PG)
Francis Wurtz (PCF) Député honoraire du parlement européen

Une candidature masculine doit encore être confirmée.
PG : Parti de gauche ; PCF : Parti communiste français ; CCA : Cercle communiste d’Alsace ; assoc. : militant associatif ; pers. ext. : personnalité extérieure ; GU : gauche unitaire ; synd. : responsable syndical.

mardi 28 janvier 2014

Article paru dans 20 minutes du 28 janvier

Municipales 2014: Une candidature bicéphale pour le Front de gauche à Strasbourg


POLITIQUE - Jean-Claude Val et Hülliya Turan mènent la liste de ce parti dans la capitale alsacienne...

C'est en binôme qu'ils se présentent et qu'ils répondent. Jean-Claude Val et Hülliya Turan sont les têtes de liste du Front de gauche à l'élection municipale de Strasbourg. Lui vient du Parti de gauche et est professeur en classes préparatoires au lycée Fustel-de-Coulanges, elle a sa carte au Parti communiste et est travailleuse sociale au Conseil général du Bas-Rhin à Wissembourg. « Il y a de la chaleur humaine entre nous. Parfois, ça frite dans les débats, l'énergie se développe et la chaleur s'installe », décrit Jean-Claude Val. Sa colistière précise : « Si ça frite dans les débats, ce n'est pas le cas sur le terrain. »

Pas des pros de la politique

L'objectif de la liste « A Strasbourg, l'humain d'abord » est de « former un groupe municipal. Et pas de deux ou trois personnes », lance Jean-Claude Val. Le binôme est conscient qu'une victoire dans cette élection est utopique, mais il a l'ambition « de faire pencher sur la gauche la politique de la ville. Car la gauche, c'est nous ! ». Pour cela, un autre paramètre s'ajoute : un succès électoral de Roland Ries est nécessaire.
Hülliya Turan et Jean-Claude Val sont des militants, mais pas des professionnels de la politique. La candidature à la mairie de Strasbourg les oblige à jongler avec leur calendrier. L'un et l'autre peuvent jouer de la flexibilité de leur emploi du temps. Quand ce n'est plus possible, Hülliya Turan pose des jours de congés, Jean-Claude Val travaille la nuit. « La famille en souffre un peu, reconnaît le professeur d'économie et de sociologie. Heureusement, ça ne dure pas deux ans sinon on ne tiendrait pas. »
S'ils ne sont pas des « gestionnaires », les colistiers du Front de gauche – dont un quart n'est pas encarté – sont des « gens sérieux et compétents », assurent-ils. Et ils attendent des électeurs qu'ils s'expriment « aussi nationalement » dans leur vote pour les municipales.

Floréal Hernandez

■ La liste le 4 février, un meeting en mars

Les 65 noms de la liste « A Strasbourg, l'humain d'abord » seront présentés lors de l'assemblée citoyenne du 4 février au Centre socioculturel de Cronenbourg. Aux alentours du 10 mars, le Front de gauche organisera un meeting avec les listes strasbourgeoise, schilikoise et les camarades figurant sur des listes de rassemblement dans la CUS. Lors de ce meeting, des figures nationales du mouvement seront présentes, notamment Jean-Luc Mélenchon.

mardi 24 décembre 2013

Une première à Strasbourg : une liste de large rassemblement du Front de Gauche !


De Gauche à droite : Mustapha EL HAMDANI (FASE) Jean-Claude VAL (PG) et Hulliya Turan (PCF) qui conduiront la liste en binôme et Julien Ratcliffe (PCF).

Texte de l'intervention à la conférence de presse
présentation de la démarche politique de la liste "A STRASBOURG, L’HUMAIN D’ABORD"

Changer cette société est plus que jamais d’actualité dans un contexte où la pensée unique libérale est toujours au pouvoir malgré le changement de gouvernement. Un gouvernement PS-EELV qui s’acharne à répondre aux injonctions du grand patronat, à mettre en œuvre des politiques d’austérité inhumaines et inefficaces. Un gouvernement qui renonce à s’attaquer à la finance, à changer de cap (et nous ne serons pas dupe au sujet d’un hypothétique remaniement), à accorder le droit de vote aux résidents extracommunautaires aux élections locales. Ce gouvernement qui a fait sienne une idéologie de droite qui assène à chaque instant que le travail coûte trop cher pour mieux préserver les profits d’une minorité. A Strasbourg aussi il y a urgence à changer : l’heure est à décider ce que nous voulons pour notre ville. Les candidats du Front de Gauche portent l’ambition de construire des solidarités et des convergences d’intérêts, autour d’un projet collectif et partagé qui exprime les exigences de justice sociale et de responsabilité environnementale. Une alternative est possible ! Mais elle demande de changer radicalement de philosophie et d'orientation politique en plaçant systématiquement l'être humain et le citoyen au centre des préoccupations, et non à sa périphérie. Ce qu'il faut et vite, c'est remettre l'économie à la place qu'elle n'aurait jamais dû quitter : au service des hommes vivant en société !

C'est à partir de ces deux axes de principes que nous appelons la population strasbourgeoise à porter avec nous ce changement radical, en soutenant la trame de ce projet et en participant à l'élaboration d'un programme de gouvernement de la Cité qui réponde aux besoins de toute la population. Et au premier chef de ses citoyens les plus démunis et fragilisés par le chômage et l'exclusion sociale, de sorte que la misère soit rapidement éradiquée dans notre ville, au cœur de l’Europe, et où les moyens ne manquent pas. Sans méconnaître les difficultés de gouvernement d'une municipalité dont les ressources sont progressivement amputées par la contraction des dotations de l'Etat aux collectivités territoriales, alors qu'il leur transfère sans cesse de nouvelles missions, la tâche des élus d'une liste prônant "l'Humain d'abord" sera de mettre en œuvre des solutions alternatives et concrètes pour les strasbourgeois. Face à l'austérité imposée d'en haut et qui place les citoyens frappés par le chômage dans des difficultés dont ils ne parviennent plus à s'extraire, une municipalité Front de Gauche orientera ses choix vers la satisfaction des besoins sociaux et collectifs, en réduisant toutes les dépenses qui ne profitent qu'à une part infime et privilégiée de la population, tout en favorisant les solutions qui réduisent les coûts énergétiques, respectent les contraintes naturelles et rejettent l'épuisement des ressources, et favorisent les échanges et la production locaux. Pour passer d'une société "à deux vitesses" à une vie collective plus humaine et harmonieuse, il faut accélérer dans notre ville les réformes qui servent d'abord à ceux qui sont laissés pour compte. Les « ateliers-citoyens du jeudi », que nous organisons depuis la fin septembre nous permettent de dégager les axes principaux d’actions concrètes qui se déclineront comme suit.

La liste « A Strasbourg, L’humain d’abord » s’engage à faire de Strasbourg :

UNE VILLE QUI SAURA S’APPUYER SUR LA RICHESSE ET LES CAPACITES DE PRODUCTION DE SA PROXIMITE. Nous favoriserons l’appel aux PME locales et régionales pour tous les travaux de modernisation, de l’habitat, des espaces et bâtiment publics, des moyens de transport, en incluant dans les modes de calcul présidant aux choix des fournisseurs une « clause de proximité » de manière à favoriser les « circuits courts ». Ainsi, nous créerons de l’emploi local en favorisant le développement social et en re-municipalisant les services publics aujourd’hui externalisés.

UNE VILLE OU CHACUN PEUT SE LOGER DIGNEMENT, QUELS QUE SOIENT SES MOYENS : Nous voulons accélérer le rythme de construction de logements réellement sociaux (et surtout des logements offerts à la location par des bailleurs publics ou semi-publics), et accroître immédiatement le nombre de places d’hébergement d’urgence, tout en cherchant avec les personnes sans-abri des solutions alternatives immédiates (on estime à 1500/2000 le nombre de personnes sans logement pérenne à Strasbourg, face à environ 9000 logements vacants sur la CUS). Nous voulons accélérer et renforcer le plan municipal de modernisation de l’habitat collectif, en particulier pour réaliser les économies d’énergie qui permettront de diminuer les factures de tous leurs habitants. En parallèle, nous agirons pour geler le prix des loyers dans le parc HLM Public. Nous utiliserons également le droit de préemption des immeubles et terrains disponibles pour mettre fin à la spéculation immobilière. Enfin, nous voulons instaurer le principe de gratuité pour les besoins vitaux, comme par exemple pour les premiers mètres cube d’eau.

UNE VILLE OU CHACUN PEUT SE SOIGNER DIGNEMENT ET EFFICACEMENT, QUEL QUE SOIT SON NIVEAU DE REVENU : Nous souhaitons renforcer le « Centre de santé de la Krutenau », et promouvoir la création de « Centres de santé » dans les différents quartiers en incitant les jeunes médecins et le personnel paramédical d’accompagnement à s’y installer.

UNE VILLE OU CHACUN PEUT CIRCULER LIBREMENT, QUELS QUE SOIENT SES MOYENS : - A Strasbourg l’Humain d’abord, ce sera la priorité aux déplacements libres, écologiques et efficaces, en instaurant la gratuité des transports publics selon le principe de « Liberté, Egalité, Gratuité ! ». Nous pousserons à revoir le schéma d’implantation des lignes nouvelles, en s’appuyant sur des moyens existants mais jusqu’ici inutilisés (exploiter le schéma ferroviaire en « étoile » autour de Strasbourg pour en faire un vecteur de liaisons entre tous les quartiers sans passer par le centre). Nous examinerons toutes les possibilités d’articuler et de développer les relations TER/Tram/Bus, de périphérie à centre, de quartier à quartier, de la CUS aux communes alentours, notamment pour faciliter les déplacements vers les zones plus naturelles et éloignées (Piémont des Vosges, massif du Champ du feu, Vosges du Nord, etc.

UNE VILLE OU CHAQUE CITOYEN PEUT ACCEDER A TOUS LES REGISTRES DE LA CULTURE, QUEL QUE SOIT SON QUARTIER DE RESIDENCE, et participer personnellement à toutes les formes de création culturelle. Nous pousserons la municipalité au développement d’espaces plus spécialement dédiés à toutes les formes d’activités culturelles et à l’éducation populaire. Nous agirons pour que soient construites des « salles publiques municipales » de capacité et en nombre suffisant.
UNE VILLE OU IL FAIT BON VIVRE, DANS TOUS LES QUARTIERS. Pour cela nous proposons de penser la ville en cessant de la livrer aux grandes sociétés de constructeurs et de prendre le temps de concevoir avec les habitants un modèle de développement différent, cessant la « bétonisation » des espaces naturels et la minéralisation des espaces publics, ainsi que la raréfaction progressive des zones naturelles et autres espaces verts. Nous œuvrerons pour que soient insérés nécessairement une part ambitieuse de zones de loisirs naturels et collectifs dans tout programme de construction nouvelle. Le bien vivre, le Guete Lewe comme ligne de conduite plutôt que la spéculation immobilière enrichissant les grandes firmes de l’immobilier et de la construction.

UNE VILLE OU IL FAIT BON VIVRE, EN HARMONIE AVEC LES AUTRES AGGLOMERATIONS. Pour cela nous engagerons une réflexion de fond pour l’élaboration d’un nouveau schéma de transports publics, articulé à un schéma directeur de construction des nouveaux logements, pour trouver un meilleur équilibre entre la ville-centre et les villes avoisinantes. La présence d’élus du Front de Gauche dans d’autres villes de la CUS favorisera cette logique globale. Nous ferons pression sans relâche auprès des collectivités territoriales (départementale et régionale) ainsi qu’auprès des autorités préfectorales pour que cessent les fermetures des services publics dans les autres villes du département. Les services et structures sociales publics doivent être implantés là où résident les populations, et non les populations déplacées quotidiennement pour en bénéficier.

UNE VILLE QUI REPONDE AUX BESOINS DES POPULATIONS EN S’APPUYANT SUR LA COOPERATION A partir de toutes les politiques qui ont été construites dans les territoires. A l’opposé de cette logique, le projet de constitution d’une « Eurométropole » est dangereux car il met les territoires en concurrence. L’Eurométropole retirerait des compétences aux communes (logement, urbanisme, développement économique, hébergement d’urgence, environnement, etc.) et éloignerait les instances de décision des citoyens. Cette loi accélèrerait l’effacement des services publics dans chaque territoire, communal, intercommunal et départemental. Pour nous candidats du Front de Gauche, ce projet de loi est trop lourd de conséquences et représente un enjeu démocratique majeur : un Référendum est donc indispensable.

UNE VILLE QUI SAURA S’APPUYER SUR LA RICHESSE ET LA DIVERSITE DE SA POPULATION. En attendant que la législation électorale promise de longue date accorde aux « non nationaux/non communautaires » le droit de vote aux élections locales, nous favoriserons la participation de tous à la vie démocratique au sein de notre Cité commune. Nous encouragerons la concertation en nous appuyant sur différents espaces de démocratie : Conseils de jeunes, Conseils de quartiers constitués sur la base d’individus tirés au sort à partir des listes fiscales et non plus des listes électorales. Nous donnerons aux habitants le pouvoir de débattre, et d’influer sur toutes les questions concernant leur quartier et la politique de la ville.  

Article des DNA
 "Jean-Claude Val mènera la tête de liste Front de Gauche. Photo DNA – J. – C. Dorn Très critique envers le gouvernement, plus mesuré à l’endroit du sortant socialiste Roland Ries, le Front de Gauche a présenté hier sa tête de liste strasbourgeoise : Jean-Claude Val, 63 ans, enseignant (PG). Accusé de « répondre aux injonctions du grand patronat », d’avoir « fait sienne une idéologie de droite », notamment par la mise en œuvre de « politiques d’austérité inhumaines et efficaces » : le gouvernement PS s’est trouvé habillé pour l’hiver, hier, à l’issue de la conférence de presse consacrée par le Front de Gauche aux municipales strasbourgeoises. La tête de liste désignée, Jean-Claude val, 63 ans, enseignant, membre du Parti de Gauche, s’est néanmoins montrée plus clémente à l’endroit du sortant socialiste, Roland Ries. « Il se dit socialiste, le qualificatif mérite d’être questionné », lance Jean-Claude Val dans un sourire. Néanmoins, pas question de se tromper d’adversaire : « Notre ennemi, c’est la droite et l’extrême droite », appuie le candidat. Les cinq colistiers présents ce mercredi viennent du PCF (Hulliya Turan, n° 2 sur la liste, et Julien Ratcliffe), du Parti de Gauche (Jean-Claude Val et Josiane Nervi-Gasparini) ou d’une des composantes du Front de Gauche (Mustapha El Hamdani, n° 3 sur la liste, porte-parole de la FASE). Le programme esquissé propose notamment d’instaurer la gratuité des transports en commun, de lancer des programmes de logements très sociaux, de recourir plus souvent à la préemption, d’inclure une clause de proximité dans les marchés publics, ou de travailler dans le long terme à la défense de la vocation industrielle de Strasbourg.